La talentueuse Alessandra Facchinetti, qui avait offert à la griffe Moncler une visibilité grand luxe en concevant les précieuses doudounes de la Gamme Rouge, a choisi de rompre son contrat un peu plus tôt que prévu, laissant le coquelet de Moncler un rien esseulé.
En 2006, la griffe - alors en plein repositionnement sur le secteur haut de gamme - recrute Alessandra Facchinetti, qui reçoit pour mission de concevoir une ligne de vêtements axée sur la doudoune et ce en s'inspirant du sportswear (patrimoine de la marque) et en le transposant dans univers ultra sophistiqué, élitiste et luxueux.
La gamme rouge voit ainsi le jour, proposant des versions ouvragées de la fameuse doudoune de la griffe, qui sous les doigts d'Alessandra Facchinetti deviennent de véritables bijoux, plus propices à étinceler sur les avenues parisiennes que sur les pistes d'Avoriaz. La belle Italienne se sent en effet plus à son aise au sein d'une création axée vers le glamour chic, plutôt que vers le sportswear pur. Ancienne directrice artistique de Gucci, Alessandra Facchinetti y a acquis la maîtrise des codes de l'élégance glamour et y a excellé.
Lorsqu'il a fallu trouver un digne successeur à Mr Valentino, capable de faire perdurer l'image du couturier tout en apportant du sang neuf au coeur de la maison italienne, c'est sans surprise que les regards se sont tournés vers la styliste italienne à l'expérience reconnue et au talent avéré. Cependant, la jeune femme pensait pouvoir mener de front la conception de sa première collection pour Valentino et son travail chez Moncler, dont le contrat la liait jusqu'à la saison prochaine au monde du sportchic.
Mais c'était sous-estimer l'investissement nécessaire à l'élaboration de la collection phare de Valentino en mars prochain. C'est pourquoi l'épisode Moncler s'est achevé plus tôt que prévu, laissant Alessandra Facchinetti libre de se consacrer à plein temps aux froufrous milanais. Reste à découvrir qui fera désormais cohabiter toile cirée, vison et pierres Swarovski chez Moncler…
Joli coup du sort. Alors qu'on parle plus des directeurs artistiques que l'on "pousse" dehors (Slimane, Dundas...) Enfin quelqu'un qui se paye le luxe de dire "ciao parceque je le vaux bien..."
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;)