Sex and the City 2 : premières photos

Le coup d'envoi du tournage de Sex and the City 2 ayant été donné, nous voici prêts à nous lancer à la chasse aux photos - faussement - volées de ce dernier, afin de décrypter l'humeur stylistique de notre héroïne lors de ses nouvelles aventures. Ses tenues devraient en effet nous donner un bon aperçu du dressing idéal actuel, à condition que Patricia Field et Sarah Jessica Parker parviennent à s'accorder sur le budget dédié aux achats compulsifs de notre chère Carrie...

Il faut dire que depuis le premier Sex and the City - véritable plaidoyer pour l'industrie du luxe - le monde a été secoué par une crise économique des plus traumatisantes. Il s'agissait donc de savoir si le dressing des fringantes quadras allait lui aussi devoir se serrer la ceinture...

Or, habituée aux superproductions du type "Le Diable s'habille en Prada", Patricia Field ne semblait pas décidée à renoncer à ses envies de Dior, Chanel, Westwood ou Proenza Schouler sous prétexte que le pouvoir d'achat de la modeuse lambda ait drastiquement diminué. De son côté, Sarah Jessica Parker déclarait dans une interview qu'elle aurait aimé que Carrie passe du statut de fashionista à celui de recessionista...

Qui de la star ou de la styliste est finalement parvenue à convaincre la production ? Seules les indiscrétions du tournage - et le final cut - nous apporteront la réponse. Ceci dit, on se doute que quelque soit l'angle adopté par Field, les looks de la dream team new-yorkaise seront une fois de plus hautement désirables...

Néanmoins, il nous semblerait intéressant que Patricia Field parvienne - à coups de DIY et de pièces low cost - à concevoir des tenues hautement stylées n'ayant rien à envier à une panoplie Dior. D'ailleurs, si elle rechigne pour la forme, la chose n'en est pas moins tout à fait à sa portée : il ne faut en effet pas oublier qu'au début de la série, l'une des clefs du succès de la dégaine de Carrie était justement de mixer vêtements cheaps et pièces créateurs.

Toujours est-il que les premiers clichés du film nous montrent une Bradshaw lumineuse, qui n'a apparemment pas encore renoncé ni à son sac Chanel, ni à ses Louboutins. À moins que ce ne soit qu'un dernier baroud d'honneur avant le début des restrictions budgétaires ? À suivre...