Si l'on aimerait parfois pouvoir se glisser au sein des archives de Chanel, Dior ou Yves Saint Laurent afin de se délecter de toilettes vintage, rares sont les occasions qui nous le permettent. En effet, outre les rétrospectives organisées de-ci de-là, seuls quelques privilégiés ont accès aux malles et armoires recelant l'ADN des griffes. C'est pourquoi, lorsque Miuccia Prada - bien décidée à remettre au goût du jour certains des imprimés maison - choisit de se plonger dans la tissuthèque de la marque, on ne peut que se réjouir.
Axé autour des graphismes ayant fait - depuis 1988 - le bonheur des femmes fascinées par le style Prada, cette collection capsule opte pour un support générique et sobre, afin de laisser la vedette aux imprimés. Ces derniers s'épanouissent ainsi sur un modèle unique de sac, de ballerine et de robe.
Si sur le papier, le parti pris du volume invariable pouvait paraître ennuyeux, le résultat s'avère au final assez réussi, tant les coloris, impressions et motifs parviennent à prendre le pouvoir.
Par ailleurs, en arborant une allure épurée, chaque pièce - que ce soit les robes (que les héroïnes de Mad Men n'auraient pas renié), le mini sac matelassé à chaînette ou la ballerine à noeud plat - permettra aux femmes de pouvoir envisager tel ou tel imprimé un rien voyant sans avoir l'air extravagantes ou déguisées.
Proposés dans une gamme de prix ne dépassant pas les 550 euros, ces charmants modèles devraient aisément convaincre les aficionados de Prada, habitués à devoir dépenser le double pour une robe. De leur côté, celles qui commencent à se lasser de leurs Repetto pourront se laisser tenter par une paire de ballerines dont les imprimés fleuris se conjugueront fort bien avec les tendances de l'été.
Classique, déjà vintage et donc indémodable, cette Print Collection mérite sûrement que l'on aille l'observer de plus près, ne serait-ce que pour étoffer sa culture mode...
Disponible dès à présent en boutique
Comptez entre 490 et 550 € pour une robe, et 270 € pour une paire de ballerines
Par Lise Huret, le 27 avril 2010
Suivez-nous sur , et