Mes envies shopping de l'automne 2023

Pantalon large Arket (voir ici)

M'évoquant aussi bien le butin de ma première virée dans une friperie lilloise que les pantalons méticuleusement suspendus dans l'imposante garde-robe de feu mon grand-père (mais aussi une certaine élégance masculine désuète), ce modèle m'a immédiatement séduite. Et si j'apprécie sa teinte organique (qui s'illuminera au contact d'un soupçon de blanc et d'un aplat duveteux violet ou rose stabilo), j'affectionne également ses poches arrière passepoilées judicieusement positionnées ainsi que sa coupe généreuse tombant amoureusement sur le pied.

Le Vrai Claude 3.0 - K-Way (voir ici)

Fin, crissant et chargé de moult souvenirs d'enfance, le K-way m'apparaît de plus en plus comme la pièce idéale pour donner naissance à des superpositions impactantes et inattendues. Et si j'aimerais dans l'idéal en posséder toute une collection aux coloris inspirés de la gamme Pantone, c'est avant tout vers le rouge et le rose que mes envies me guident cet automne. Je m'imagine déjà les glisser sous ma veste en cuir caramel, sous mon blazer marron chiné en Italie ou encore sous mon trench couleur mastic. J'aime tout particulièrement l'idée d'une confrontation harmonieuse des matières et d'un éclat de couleur venant perturber un coloris classique.  

Salopette en velours Carhartt (voir ici)

J'ai beau être constamment en quête de la combinaison parfaite (manches longues, taille non marquée, jambe droite voire large et fourche légèrement descendue), l'idée de dénicher une salopette ne m'en trotte pas moins dans la tête depuis quelque temps. Serait-ce dû à mon amour grandissant pour les vêtements de travail, à la récente collaboration entre Sacai et Carhartt ou bien à la skateuse aperçue récemment en train de dévaler la route dans une salopette bien trop grande ? Ce qui est sûr, c'est que cette salopette marron en velours côtelé me fait sérieusement de l'oeil. Je la choisirais deux tailles au-dessus de la mienne, la retrousserais à la cheville et la porterais avec un sous-pull bleu marine, un fin pull col rond violet lumineux (ou une blouse à petits motifs oranges) et une paire de baskets blanches.

Collier Hestia -  Amapietra (voir ici)

Empruntant aux colliers de surfeurs leurs accumulations de perles plates et les déclinant dans des pierres aussi lumineuses que gorgées d'émotion, les créations de la griffe Amapietra me touchent par leur simplicité baignée d'intensité. J'aime d'ailleurs tant leurs jeux de teintes, de textures et de transparences que lorsque je porte l'un des colliers de Maud Casse (la créatrice), il n'est pas rare qu'il reste à mon cou pendant plusieurs semaines. Cet automne, je rêve du modèle Hestia, tant pour son éclat empreint de douceur que pour ses potentielles vertus…
https://www.amapietra.com/product-page/collier-hestia-1

Marcelle Low Slung Cargo - Citizens of Humanity et Pantalon Ettore - Michela Meni (voir ici et là)

En se révélant en parfaite harmonie avec l'image que l'on se fait de notre look idéal, certaines silhouettes marquent profondément notre bibliothèque intérieure et influencent la composition de nos futures tenues. Je pense tout particulièrement à cette photo de Phoebe Philo en cargo trop grand et en marinière qui m'avait marquée aussi bien pour sa décontraction que pour le subtil détournement des pièces classiques qui y figuraient. Depuis, je guettais le pantalon kaki army que je pourrais porter avec la même aisance... C'est dans ce contexte que ces deux modèles camouflage (voir ici et là) ont retenu mon attention. Il me suffirait en effet de les porter bas sur les hanches (en les choisissant une ou deux tailles au-dessus de ma taille habituelle) et de les retrousser (ou même de les couper) pour que ceux-ci correspondent à l'idée que je me fais du cargo boyish/roots de mes rêves. Je m'imagine déjà l'associer au mix pull rouge ultra douillet/Arizona tabac, au duo tee-shirt blanc/trench camel ou encore à une chemise à fines rayures banquier et à une paire de baskets blanches…

Jupe ample à plis creux - Bottega Veneta (voir ici)

Lors de mes études en stylisme/modélisme, j'ai été frappée par le tombé exceptionnel que l'on obtenait en taillant une jupe dans un cercle. Après quelques calculs et coups de ciseaux, une jupe aux godets parfaits, empreinte d'une féminité saisissante, prenait vie. Depuis, je suis souvent désarçonnée par l'allure des jupes que j'observe sur les podiums ou dans les boutiques. Manque d'ampleur, tissu trop léger, coupes se révélant peu seyantes une fois en mouvement : tout cela me fait regretter mes travaux d'étudiante. Il arrive cependant qu'un créateur ose renouer avec la générosité nécessaire à la confection de ce genre de jupe et propose un modèle plus que parfait. C'est notamment le cas de Matthieu Blazy chez Bottega Veneta qui, en imaginant une jupe aux profonds plis creux et à la taille haute étroite, offre une création fusionnant avec brio les lignes du passé. Bien que hors de prix, elle n'en participe pas moins à la composition de mes looks fantasmés du moment. Je l'imagine sans peine s'harmonisant avec le trio sweat à capuche gris/tee-shirt blanc/baskets blanches ou encore avec le duo bottes seventies chocolat/fin gilet col rond violet.

Mais aussi…

Les New Balance pas vraiment blanches de Casablanca (voir ici).
Un babygro pour adulte rêvant d'intégrer le Cirque du Soleil (just kidding).
Ce blouson Carhartt WIP Canvas x Sacai.
Les Bad Bunny Campus.
Cette jupe Alaïa (il est toujours doux de rêver un peu…)
Un atelier plus grand pour mon activité de céramiste.