16 nouveaux détails fashion à bouder - Milan A/H 2024

Si le concept visant à laisser apparaître la doublure de certaines des pièces de la collection Prada A/H 2024 peut sembler prometteur sur le papier, la différence de textures entre satin et drap de laine se révèle trop drastique pour être convaincant (Prada - voir ici, ici et là).
Entre vibrations SM et manque de subtilité, le ceinturon traité en guise de porte-sac ne mérite pas de descendre dans la rue (Prada).
Déjà peu fédératrice lors du show Louis Vuitton 2011-2012, la casquette d'officier de la Première Guerre mondiale manque encore et toujours de fashion appeal (Prada).
Marier noir et faux noir sans chercher à jouer avec les matières permet d'atteindre les plaines éternelles de l'ennui (Prada).
Rappelant davantage la teinte d'une déjection d'oiseau que la fraîcheur d'un feuillage luxuriant, le vert de saison est appelé à être joyeusement boycotté (Prada, Fendi).
L'ourlet esprit "bateau en papier" n'étant ni visuellement flatteur, ni pratique (sa propension à récupérer cendres de cigarette, miettes de croissants et autres résidus de gomme risque fort de s'avérer anti-hygiénique), on espère que la fast-fashion ne jugera pas utile de les incorporer au sein de ses prochaines collections… (Prada)
La tendance des sous-vêtements apparents a beau continuer à faire recette, l'affichage ostentatoire de porte-jarretelles ainsi que le port d'un body déboutonné en guise de "fashion statement" touchent plus au ridicule qu'au génie stylistique (Moschino, Fendi). À mi-chemin entre le tablier de boucher et le look de Wilma Pierrafeu, la robe écharpe tablier laisse circonspect (Etro).
N'en déplaise à Kim Jones, les collants n'ont pas vocation à servir d'obi élastique (Fendi).
Si glisser un gilet sous une veste de tailleur peut parfois fonctionner, l'inverse est loin d'être évident (Fendi).
Lorsqu'un dress code évoque davantage un oubli qu'un choix stylistique conscient, mieux vaut passer son chemin (Fendi).
Le potentiel "cheap" d'une impression de photographie sur un vêtement est tellement élevé qu'il ne sert à rien de s'y risquer (Fendi).
Chercher à glisser l'extrémité de ses doigts dans des poches non fonctionnelles illustre avec brio la dimension parfois ubuesque de la mode (N°21 - voir ici et là).
Si l'idée de télescoper univers glamour et détails utilitaires semble prometteuse sur le papier, sa matérialisation chez Prada se révèle malheureusement trop littérale pour séduire (Prada).
Léopard et micros longueurs ne sont évidemment pas faits pour vivre ensemble (N°21).
Les pulls aux teintes ternes non rehaussées par une maille lumineuse ne méritent pas d'être achetés, et encore moins d'être portés (N°21).