Lorsque sur un coup de tête le soleil se remettra à briller, il ne faudra pas rater le coche, ne sachant pas très bien quand l'occasion se représentera d'étrenner les tenues ultra light patientant sagement dans notre dressing.
Cependant, si l'on veut bien surfer sur l'air du temps, il est hors de question de servir de femme sandwich des tendances. Autrement dit, on veut bien succomber à l'appel des robes en tous genres, roulotter nos pantalons et nous glisser dans des K.Jacques, mais à la seule condition de pouvoir les décliner en marge de la diffusion de masse, tueuse d'envies modesques.
Ainsi, bien que l'on roulottera nos pantalons, on fuira - comme les macarons en pleine période de régime - ces ersatz de branchitude roulottés prêts à l'emploi. De même, le tie and dye infusera les matières, mais pas n'importe comment : on le choisira subtil et non pas fluo/javellisé. Enfin, si les imprimés éclosent en all-over sur le moindre bout d'étoffe, on les exigera esthétiques, un rien ludique. Une fois ces mantras enregistrés, les collections des centres commerciaux (toutes boutiques confondues) auront du mal à nous séduire…
Pourtant, férues de shopping et ne nous avouant pas si facilement vaincues, une petite virée sur Net-a-porter nous a permis de faire fonctionner malgré tout notre CB. Et cela au profit une robe bustier Tara Matthews, au tie and dye discrètement parfait et aux micro flamants roses idéalement placés. Surmontée d'une immense capeline (lors de notre séjour à Portofino), on lui glissera en dessous un petit marcel gris pour la porter en ville.
Par ailleurs, additionnée du fameux blouson en jean (qui fait son grand retour chez les fashionistas) et d'une paire de spartiates noires semi-montantes, on sera sans aucun doute tendance et unique. Une équation qui, par les temps qui courent, semble se raréfier…
Robe bustier Tara Matthews, 165 € chez Net-a-porter
Par Lise Huret, le 22 mai 2008
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