Xiao Wen Ju a beau ne pas avoir le profil d'une Victoria Beckham, d'une Daisy Lowe ou d'une Elle Fanning, elle n'en est pas moins actuellement dans les petits papiers de Marc Jacobs. Un an seulement après la signature de son contrat chez IMG, la jeune femme originaire de Xi'an s'est en effet imposée comme l'un des visages asiatiques récurrents des shows Louis Vuitton et Marc Jacobs.
Mettant ses pas dans ceux de ses consoeurs Fei Fei Sun et Liu Wen, Xiao Wen Ju profite pleinement de l'avènement de la Chine en tant que nouvel eldorado de l'industrie du luxe. Désireuses de séduire cette nouvelle clientèle (qui représente déjà 15% de leur chiffre d'affaires), les marques haut de gamme mettent désormais un point d'honneur à lui proposer des modèles de beauté auxquelles elle puisse s'identifier.
Oui mais voilà, aussi friand de ces tops en provenance directe de l'empire du Milieu puisse être actuellement Louis Vuitton, l'iconique malletier ne s'en refuse pas moins jusqu'à présent à nommer l'une d'elles égérie du monogramme. Pour voir la mutine Xiao Wen Ju hissée au rang de muse internationale, c'est en effet du côté de la griffe du frondeur Marc Jacobs qu'il faut aujourd'hui se tourner.
Celui qui aurait récemment refusé de prendre la succession de John Galliano chez Dior est ainsi le premier à offrir le rôle principal d'une campagne publicitaire occidentale à une mannequin asiatique. Même la très prisée Fei Fei Sun n'a pas eu l'honneur de poser seule chez Valentino...
En recevant le plébiscite de l'un des créateurs les plus influents de la décennie, celle qui aurait voulu être danseuse étoile et qui rêve aujourd'hui de posséder sa propre pâtisserie parisienne ouvre la voie à une nouvelle tendance de fond, promettant aux modèles asiatiques une place de choix au sein du paysage fashion...
Par Lise Huret, le 19 janvier 2012
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J'espère que la mode trouvera le juste milieu.