Lundi
Après 15 jours passés à s'occuper de Charles, l'heure de la "rentrée" a sonné. J'oscille entre bonheur de retrouver ma liberté et tristesse de me séparer de celui dont un seul de mes regards suffit à déclencher un éclat de rire.
Direction la salle de sport. Après plus d'une semaine de relâche, il est temps pour moi de reprendre mes séances de course quotidiennes. Et si c'est avec une légère appréhension que j'entame mes premières foulées, la sensation de bien-être qui m'envahit au bout de 10 minutes me rappelle pourquoi le running est une composante essentielle de mon hygiène de vie.
Mardi
Je me replonge dans le visionnage des derniers défilés automne/hiver, afin de trouver l'inspiration pour mes propres looks. Je tombe amoureuse du passage numéro 13 du défilé Max Mara ; plus que les pièces en elles-mêmes, c'est l'harmonie de couleurs et la douceur piquante et décadente en émanant qui me séduit. Je fantasme ensuite sur la guerrière Balenciaga, la gentlewoman Christopher Kane et l'élégante frileuse de chez Christophe Lemaire, avant de craquer sur une robe Topshop Unique...
Une éclaircie à l'heure du déjeuner me donne des envies de pique-nique improvisé. Après de rapides emplettes chez l'épicier du coin, nous allons Julien et moi savourer noisettes fraîches et baguette croustillante sur un banc du Jardin du Luxembourg. J'en profite pour faire quelques photos qui me serviront pour le prochain article commun des Particules Complémentaires.
Après un été sans voir l'ombre d'une paire de ciseaux, ma frange n'est plus. J'hésite entre laisser mes cheveux repousser ou renouer avec la bienveillante protection que m'offre cette barrière capillaire. Je me décide finalement à faire appel à mon coiffeur, qui me propose de tenter une frange plus épaisse que la dernière fois. Adjugé vendu. Reste désormais à m'y habituer...
Mercredi
Un coursier sonne à la porte, une grande et lourde enveloppe à la main. Il s'agit d'un coffret/portfolio imaginé par Nicolas Ghesquière et Juergen Teller à l'occasion de la première collection Louis Vuitton du créateur. Entre clichés de la campagne déclinés sur un élégant papier glacé, portraits imprimés sur des affiches A1, silhouette couplée à quelques images d'ambiance et textes croisés du photographe et du créateur, son contenu m'émeut. J'aime ce mélange entre rigueur sauvage, réalité hypnotisante, belle inutilité et luxe maîtrisé qui en émane.
En parcourant une série de photos prises en juin dernier à l'occasion d'une réunion de famille, je découvre sur mon visage une expression fatiguée : à 32 ans, la fraîcheur de l'adolescence a définitivement déserté mes traits. Ce n'est pas forcément pour me déplaire, mais je ne tiens pas non plus à laisser les choses se déliter. Je me dis qu'il est temps de me pencher sérieusement sur la réelle efficacité des crèmes antirides et de la brosse Clarisonic, ainsi que sur toutes ces choses à faire - ou à ne plus faire - pour réussir à "vieillir" sans "ternir".
Jeudi
Placé tout en haut de ma pile de magazines "September Issue", "Porter" - le bimestriel lancé en 2014 par le site Net-a-porter.com - me fait de l'oeil. Assez sceptique au départ, je découvre au fil des pages un glossy assez bien réalisé. Et si la maquette pourrait être plus moderne et les séries mode plus inspirantes, j'apprécie la densité des articles ainsi que la place accordée aux portraits de femmes.
Une des photos publiées au sein de notre section brèves fait débat. Il s'agit d'un cliché mettant en exergue cette fameuse silhouette "pull long/jupe 7/8/chaussures plates" qui commence à faire école au coeur des magazines et auprès des trend-setteuses. Au départ dubitative (lorsque je l'aperçus en février dernier chez Tommy Ton), je me surprends à en apprécier la fausse humilité. À suivre…
Vendredi
Au saut du lit, je réalise avec joie que nous sommes déjà vendredi. Un jour que j'ai récemment décidé de dédier - chaque fois que mon emploi du temps me le permettra - à la découverte. Au programme : passage au Centre Pompidou pour y découvrir le nouvel accrochage des oeuvres, détour par la boutique Jolies Mômes (ce concept de "beauté pour enfant" m'intrigue, j'ai envie d'aller juger sur place) puis déjeuner au restaurant japonais l'Orient Extreme (4 rue Bernard Palissy, Paris 6)...
Par Lise Huret, le 22 août 2014
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Quant aux courses, je dois vraiment m'y remettre ! Pour l'instant, c'est encore une corvée pour moi !
Passe un beau week-end Lise :)