Wanted : une paire de baskets ni blanches, ni roses...
En préparant ma valise la veille de notre départ pour la France, je me suis rendu compte de l'état de décrépitude avancée de mes trois paires de baskets. Les portant toutes les trois très régulièrement - et ce depuis bien trop longtemps - je les avais effectivement bien usées…
Concrètement, certaines coutures de mes Stan Smith avaient disparu, la mousse d'une de mes New Balance s'échappait joyeusement du rembourrage situé sous la malléole, tandis que le bout en plastique jauni de mes Superstar se désolidarisait du reste de la basket. Je décidais alors de partir avec les moins abîmées - les Superstar - et me promis de leur trouver rapidement des remplaçantes à l'occasion de notre séjour à Paris. Quelques heures après notre arrivée sur le sol français, alors que Julien et Charles dormaient profondément, je partis ainsi humer cette atmosphère parisienne qui m'avait tant manqué avec l'idée en tête de me trouver une paire de baskets.
Je ne savais cependant pas vraiment de quoi j'avais envie : j'hésitais entre m'offrir une nouvelle paire de Stan Smith (probablement les baskets qui fonctionnent le mieux avec ma silhouette et ma façon de m'habiller) et faire des infidélités au monochrome blanc (qui règne en despote depuis quelques années sur mes sneakers).
En passant rue des Canettes, je m'arrêtai chez Jinji et fus déçue par la nouvelle passion du propriétaire pour les Converses. Un peu plus loin, les sandales Tila March me firent de l'oeil, mais sans pour autant réussir à me convaincre de me mettre aux nu-pieds féminins. Enfin, chez A.P.C., les Steffi me firent penser aux Stan Smith, le côté iconique en moins… L'esprit embrumé par un cruel manque de sommeil, je décidai alors de rentrer afin de m'asperger le visage d'eau fraîche, avant de retrouver Lili pour un thé glacé.
C'était sans compter sur la présence sur mon chemin de la boutique Soeur qui, depuis notre migration vers les terres canadiennes, avait pris à mes yeux une dimension qu'elle n'avait pas lorsque je vivais à deux pas… Allez comprendre le mécanisme de nos envies !
Bref, je passais le seuil du fief de Domitille et Angélique Brion, laissais glisser mes doigts sur les vêtements et piochais par-ci par-là des pièces qui m'attiraient, l'idée étant d'essayer de confronter à la réalité les fantasmes de garde-robe boho que cette griffe avait fini par générer en moi.
Soudain, mon attention fut attirée par un éclat fauve. Je m'approchais et découvrais une paire de baskets dont la teinte - se situant entre le chamois et le caramel - me séduisit immédiatement. Je la voyais d'ores et déjà accompagner mes chers bleus marine, mes kakis chéris, mes indispensables dorés, sans oublier mes verts émeraude et autres jaunes safran. Une fois chaussées, leur dégaine seventies acheva de me convaincre d'abandonner un temps Adidas au profit du très éthiquement correct Veja…
Depuis, elles ne quittent plus mes pieds, ont reçu - pas plus tard qu'hier - la validation de Charlotte, se révèlent très confortables à l'usage et me donnent envie de les confronter à des coloris m'étant peu familiers (bleu ciel, vert anis...). Seule ombre au tableau : leur daim, qui se tache facilement…
PS : En ce qui concerne mes essayages chez Soeur, j'ai été un peu déçue : si les imprimés et les teintes des pièces se révèlent généralement assez chouettes, les coupes laissent parfois à désirer.
Baskets fauve Veja, 79€ chez Zalando
Par Lise Huret, le 24 juillet 2017
Suivez-nous sur , et
Le problème avec les Veja, c'est la solidité. Les paires que mon homme achètent finissent rapidement trouées, quand ce ne sont pas les lacets qui lâchent...
Perso, je viens de racheter mes Méditerranées pile un an après avoir acheté les premières...
Mais on y revient toujours !