La question n'est plus de savoir si nous la porterons, mais plutôt comment… Alors que le tailoring fit rage sur les podiums de février dernier, et que la veste d'homme s'annonce comme le must de la saison, une certaine élégance à la française - mêlant classicisme et avant-gardisme - semble néanmoins être la vraie ligne de conduite à suivre.
Dans ce contexte, la cape, synonyme de glamour mystérieux et de romantisme parisien, ne peut qu'être au centre des dressings, à condition cependant que cette dernière ne soit pas ramenée à sa nature première de long vêtement sobre. Si elle s'octroie le droit de fleurir sur nos toilettes hivernales, c'est qu'elle considère être le chantre de la modernité.
Chez les uns et les autres, elle se mue en pièce hybride et se réinvente à chaque passage :
Chez Alexander McQueen, elle se veut mutante en se faisant mi-cagoule, mi-châle. Entre esthétique slave et Alaïa touch', cette micro cape sweety pourrait bien adoucir les courbes strictes du futur.
Avec Ivana Omazic, la femme Celine opte pour une mini blouse d'extérieur qui, tout en protégeant son sage pardessus, confère à sa silhouette un volume étonnamment élégant.
Anne Valérie Hash tempère son gris monocorde par l'intermédiaire d'une cape cosaque girly, qui grâce à de fines trouées affiche une gestuelle désinvolte très casual chic.
Chez Giambattista Valli, c'est un manchon aux allures de bustier qui se fait cape, version peau d'âne Onassis. Sous les spotlights des catwalks, on constate que la cape ne tolère plus les réminiscences passéistes, et exige d'être traité avec cette modernité qui lui sied si bien. ©photo : Vogue
Par Lise Huret, le 13 mars 2008
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