En dépit d'être une star bankable, d'avoir fait la couverture de Vanity Fair et d'être parvenue à séduire Karl Lagerfeld, Keira Knightley semble malgré tout réussir à conserver les pieds sur terre. Dans une interview accordée au magazine Elle UK, la jeune comédienne déclare en effet que la crise frappant l'économie mondiale lui a fait prendre conscience du prix des choses, la poussant à arrêter de dépenser des sommes folles pour une paire de souliers griffés.
C'est ainsi que lorsqu'elle se retrouve devant un manteau Burberry à 4500 dollars, celle que l'on verra bientôt à l'affiche du dernier David Cronenberg ne s'autorise pas succomber à cette - pourtant désormais rare - pulsion fashion.
Les cachets de la belle ont en effet beau lui permettre de s'offrir toute la collection Burberry, ce n'est pas pour autant qu'elle ne trouve pas légèrement indécent de dépenser une telle somme pour un vêtement. C'est d'ailleurs ce que lui confirme sa mère, auprès de qui elle prend régulièrement conseil.
Après une longue réflexion, la belle finira cependant par craquer ; un choix que Mrs Knightley validera, à condition que sa fille rentabilise son achat en le portant très régulièrement. Suivant à la lettre les recommandations maternelles, Keira a ainsi depuis fait de son caban Burberry l'une de ses pièces fétiches, n'hésitant pas à le porter à de nombreuses reprises lors de ses apparitions officielles...
Or, ce qui pourrait apparaître comme une véritable hérésie modesque aux yeux de Victoria Beckham - l'étiquette exigeant des stars un turn-over important en matière de garde-robe - prend ici une tournure rafraîchissante. Grâce à Keira Knightley, on a en effet désormais la preuve que l'on peut très bien frayer avec le succès et côtoyer les hautes sphères du luxe, sans pour autant devenir une diva totalement déconnectée de la réalité...
Par Lise Huret, le 04 février 2011
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que dire de plus si ce n'est que l'attitude de keira est de bon ton!