Découverte à 15 ans lors d'une séance shopping à Amsterdam, Daphne Groeneveld signe début 2010 avec l'agence milanaise Women Management. Celle qui partageait jusqu'ici son temps entre le lycée et la danse classique se voit alors projetée au coeur d'un univers totalement inconnu...
Pour sa première fashion week milanaise (saison automne/hiver 2010-2011), Daphne fait sensation en défilant successivement pour Armani, Hogan et Versus. Et si son jeune âge l'empêche de participer à la fashion week parisienne, elle n'en devient pas moins la même année l'une des égéries de Miu Miu.
Littéralement tombés sous le charme de cette étrange beauté venue du Nord, Riccardo Tisci et Carine Roitfeld s'emploient alors à faire grimper sa cote, l'un en la castant pour son défilé haute couture, l'autre en la faisant poser au sein du Vogue de septembre 2010.
Peu de temps après, le très sélectif Tom Ford accepte de poser à ses côtés sur la couverture du Vogue Paris de décembre...
La bouche exagérément pulpeuse, le regard alangui et le corps filiforme de l'adolescente deviennent alors particulièrement recherchés par la profession : désormais, tous veulent associer leur image à l'aura de cette curieuse demoiselle.
En 2011, Daphne Groeneveld rejoint ainsi officiellement le sérail des égéries Givenchy, défile pour Chanel et captive l'oeil des Mario Sorrenti et autres Steven Meisel, quand elle ne pose pas pour les magazines Love, I-D ou encore pour les campagnes Louis Vuitton et Versace for H&M...
Mutine sur le carrousel Louis Vuitton, évanescente chez Chanel ou encore trash chez DSquared, miss Groeneveld a le chic pour se métamorphoser en créature fatale, très éloignée de l'adolescente presque ordinaire qu'elle est au naturel.
Une jeunesse qui transparait cependant dans les rares interviews données par la belle, où elle déclare pêle-mêle avoir pour idole Doutzen Kroes, comme film préféré "2012", adorer New York (même si elle vit encore aux Pays-Bas chez ses parents) et ne lire que des magazines...
Espérons dès lors que le tourbillon dans lequel le monde de la mode semble avoir décidé de l'emporter lui offrira tout de même l'opportunité de poursuivre sa scolarité, afin qu'elle puisse découvrir que la littérature ne se résume pas aux articles de Vogue...
Par Lise Huret, le 01 novembre 2011
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