Les 9 gimmicks fashion à éviter
Alors que de nouveaux gimmicks stylistiques plus ou moins heureux ou "réalistes" apparaissent chaque saison, ceux-ci semblent se voir systématiquement plébiscités - pour le meilleur ou pour le pire - par les modeuses professionnelles. Petit passage en revue des "tips" fashion de saison que l'on se gardera bien d'adopter...
Le pantalon péplum (voir ici)
Le concept a beau venir de chez Miu Miu, cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille se l'approprier les yeux fermés. Pour avoir une chance d'éviter un malentendu stylistique, le skinny péplum - qui peut donner l'impression d'avoir placé ses pieds dans un sac en plastique - demandera en effet une bonne dose d'autodérision doublée d'une silhouette filiforme (et même dans ce cas le succès n'est pas assuré). Autrement dit, mieux vaut passer son chemin...
Les mules fourrées d'extérieur (voir ici)
Non, les mules fourrées ne sont pas faites pour arpenter les trottoirs citadins. On les réservera à ces week-ends d'hiver où l'on ne met pas le nez dehors et où l'on s'injecte du chocolat chaud en intraveineuse.
Les mix and match bohèmes too much (voir ici)
L'humeur a beau être aux mix and match seventies, certaines associations n'en sont pas moins à éviter, sous peine d'apparaître déguisée, voire négligée. On pense notamment à la tenue gilet en fourrure, longue robe fleurie et baskets blanches grisonnantes. Faussement cool et trop premier degré, ce look gagnera à se voir dépareiller.
L'abus de cropped (voir ici)
Difficile en ce moment de passer à côté de la tendance "cropped", tant elle s'ingénie à raccourcir le moindre des pantalons de saison. Attention cependant à ne pas multiplier sur un même look les pièces adoptant cette longueur, sous peine de casser l'allure générale de la silhouette.
Les soutiens-gorges impudiques (voir ici, ici et là)
Aussi nombreuses soient actuellement les compositions jouant sur la dimension fragile et raffinée émanant de la lingerie en dentelle apparente, cette dernière n'en a pas moins tout du gimmick stylistique non transposable dans la "vraie" vie. On la réservera donc dans la pratique à nos journées cocooning, à moins de faire preuve de mesure en ne laissant apparaître que quelques millimètres de matières affriolantes...
Le "shirt-code" Bee Gees (voir ici)
Aussi mythiques soient les Bee Gees, ce n'est pas pour autant qu'il faille emprunter aux frères Gibb leurs obsessions vestimentaires. Non, la chemise ne se porte pas entièrement déboutonnée de manière à laisser apparaître un long interstice peau au milieu du buste !
L'épineux duo sandales/chaussettes (voir ici)
Le sujet divise déjà suffisamment les foules pour ne pas que l'on se sente obligé de corser encore les choses : si une fine chaussette glitter ou colorée pourra réchauffer dignement une sandale sophistiquée, il n'en ira pas de même pour le tandem chaussettes ternes/sandales hybrides...
La robe asymétrique dégoulinant sur un pantalon (voir ici)
L'art du "layering" n'est pas à prendre à la légère. Car si certaines superpositions fonctionnent systématiquement, d'autres se révèlent assez périlleuses à manier, à l'instar de ces robes/tuniques/tops longuissimes que les modeuses s'amusent à télescoper à un gros pull réchauffé d'un pantalon. À réserver aux longues lianes expertes en matière de juxtapositions heureuses…
Le mix plat + longueur 7/8 (voir ici)
Les souliers plats un brin massifs et les longueurs 7/8 ont beau être actuellement en vogue, ceux-ci n'en font pas pour autant bon ménage. Il est vrai qu'à moins d'arborer une silhouette filiforme de plus d'1m76, ce genre de duo tassera - voire alourdira - systématiquement ladite silhouette. Afin d'éviter toute déconvenue, on optera donc dans la pratique pour des talons d'au moins 4 cm.
A noter également
La chemise en cuir n'a pas forcément vocation à se glisser sous un pull (voir ici).
En matière de longueurs de manches, l'XXXXXL est à éviter (voir ici et là).
Le jean ultra déchiré reste une "fausse bonne idée" (voir ici).
Le caleçon gagnera à ne pas se porter taille haute (voir ici).
Par Lise Huret, le 12 novembre 2015
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