Personne n'est parfait #1
Figurant au sein de la rubrique "Le bon style" de TDM ou apparaissant régulièrement dans la section Brèves, les femmes dont j'admire l'allure semblent parfaitement maîtriser l'art de se vêtir. Et pourtant... Petit florilège déculpabilisant tendant à prouver que même les meilleures peuvent parfois s'égarer stylistiquement parlant…
Le maillot de bain ultra échancré rappelant une série B des années 90 ne faisant déjà pas l'unanimité, que dire du body misant sur le décolleté de hanches pour sensualiser un pantalon large ? (Sandra H. Sauceda)Si associer un sac griffé à un pull cosy fait partie des gimmicks quasi inratables, les choses se corsent lorsque ledit sac se voit imposé par un partenariat commercial… (Sheree Commerford)
Même en respectant certaines règles du jeu fashion (ici marier des éléments de styles différents et égayer un total look noir via un mix and match de textures), il arrive parfois que le résulat final se révèle discutable… (Frédérique Harrel)
Aussi talentueuse soit la créatrice russe Vika Gazinskaya, le premier degré folk de sa tenue ne lui fait pas honneur.
N'en déplaise à feu Karl Lagerfeld, porter du Chanel est rarement une bonne idée, et ce même lorsque l'on possède une silhouette de mannequin haute couture (Chiara Totire)
Réussir à magnifier la tendance blazer oversize tient à un subtil équilibre entre carrure XXL maîtrisée et ampleur du modèle. Un équilibre que n'a malheureusement pas réussi à trouver la jolie Alexis Foreman.
Habituée aux looks épurés fleurant bon l'équation parfaite, la créatrice du compte Instagram Death by Elocution semble avoir oublié que même les mix and match osés ont besoin d'un minimum d'harmonie pour fonctionner.
La réussite d'un nouage de veste autour des hanches tenant pour beaucoup au volume de celle-ci, mieux vaut éviter de porter son blouson en shearling ceint autour de la taille… (Martha Ward)
Apparemment grisée par les réminiscences nineties saturant l'air du temps, la très suivie Audrey Lombard succombe ici au premier degré en mixant sweat violet et chaînettes massives.
L'amour du vintage a pour limite l'improbabilité des pièces chinées… (Caroline Bille Brahe) Aussi élégante soit d'ordinaire Caroline Issa, force est de constater que le bleu schtroumpf peine à mettre en valeur sa carnation.
Si le large sur large fait actuellement école parmi les modeuses préférées des street-stylers, cet exercice stylistique n'en demeure pas moins périlleux et possède un très faible taux de réussite… (Irina Linovich)
Entre sweat conceptuel peu seyant, pantalon tassant la silhouette, ballerines pointues et sous-pull sans saveur, Jo Ellison ne parvient pas à sortir victorieuse de cette association aux allures de cadavre exquis.
Ressemblant à s'y méprendre à une alèse passée au sèche-linge par inadvertance, cette robe d'intérieur aurait gagné à rester dans l'intimité du foyer d'Anouk Yve.
Parvenir à ne jamais laisser son désir d'originalité prendre le pas sur l'allure générale n'est guère chose aisée (Sophie Fontanel).
Elisa Nalin nous fournit la preuve par l'exemple que noir et jaune ne sont pas faits pour vivre ensemble.
A moins d'être la conséquence d'un accrochage impromptu avec un clou ou une clôture de fil barbelé, le jean ne peut se porter largement déchiré sur le haut de la cuisse… (Alyssa Coscarelli)
Dévorée par son envie de fantaisie, Emili Sindlev en oublie qu'en matière de total look jean, le style girly/street est rarement élégant.
Aussi tendance soit-il, le pull sans manches n'en mérite pas moins d'être traité avec précaution, celui-ci pouvant compromettre un look en un temps record (Linda Tol).
S'essayer aux photos de couple esprit Chiara Ferragni/Fedez n'est pas la plus riche des idées… (Leeloo)
Par Lise Huret, le 03 septembre 2020
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